dimanche 8 juillet 2007

quelle durée pour votre credit immobilier

Vaste débat que la durée des Prêts ! Le lieu commun dirait "plus c'est court, plus c'est bon" et OUI c'est effectivement cela. Cependant, deux hypothèses se dessinent :"Je ne veux pas payer autant d'intérêts donc je préfère rester locataire""Je veux me constituer un patrimoine et j'accepte le coût des intérêts"Aussi, aujourd'hui ce qui décide d'une durée n'est plus uniquement la mensualité payée mais aussi la volonté de devenir propriétaire ou non. On s'expliqueCertains organismes comme le Crédit Foncier notamment n'hésitent plus à prêter sur 25 Ans voir 30 Ans. Vous comprendrez aisément que la motivation de l'emprunteur ne sera pas alors le coût de crédit mais l'opportunité de devenir propriétaire alors qu'il n'aurait jamais pu l'être. Votre choix devra alors se porter sur la notion suivante : "Privilégier sa qualité de vie mensuelle grâce à une faible mensualité ou limiter le coût financier au sacrifice d'un effort mensuel important" En passant de 15 à 25 Ans, on diminue la mensualité de 20% mais on augmente le coût total de 40% Quelques remarquesLe taux sur une durée longue est majorée inévitablement d'environ 0.30 à 0.60 %Les risques d'accidents de la vie sont plus nombreux sur une durée longue Si vous souhaitez revendre votre bien dans les 10 Ans et que vous avez fait un prêt sur 30 Ans et bien sachez que vous n'aurez remboursé presque aucun capital et que vous devrez donc autant qu'au départ !!!

le teg pour le credit immobilier

C'est le coût total du prêt consenti à l'emprunteur exprimé en pourcentage annuel du montant de ce prêt. Le TEG est calculé à partir du taux nominal.. Il prend en compte tous les frais payables par le client :- les frais de dossier- les frais de constitution de garantie- les commissions des intermédiaires qui ont permis l'obtention du prêt- les frais fiscaux- les frais d'assurance si sa souscription est obligatoire pour l'emprunteur- etc.Il doit toujours être inférieur au taux d'usure légal.Il doit être mentionné dans tous les écrits. Aucune formulation n'est imposée par la loi. A QUOI CELA SERT ?Le TEG est l'indicateur du coût global de votre prêt, ainsi comme on vous l'explique en diverses pages de ce site, pour bien comparer un prêt il vous faut intégrer toutes ses composantes. Le TEG vous permet alors d'en faire une synthèse financière et d'évauer sous forme d'un taux le coût global de votre emprunt. C'est un bon indicateur qui a été instauré pour protéger le consommateur de tous frais cachés.

Guide du Crédit immobilier : L'apport personnel

Tout simplement la part de disponibilité dont vous disposez et que vous allez utiliser pour votre projet. Autrement dit, il est constitué par les éléments suivants :- Livrets,- Epargne acquise sur tous contrats bancaires (PEL, Assurance Vie...) - Plan d'épargne entreprise (Vous en bénéficierez en net d'impôt compte tenu du motif du retrait) - Dons familiaux (Usage relativement fréquent...) - Prêts familiaux (avec ou sans intérêts...) - La plus value sur la revente d'un précédent logement Remarques- L'apport personnel se prépare en se constituant très tôt - Les banques prêtent plus volontiers en matière de gestion du risque lorsqu'il y a un bon apport personnel puisque l'effort de prêt est réduit et donc il y un risque partagé sur l'investissement - Pour la raison ci dessus, les banques feront bénéficier d'un taux inférieur au client avec apport - On considérera qu'en moyenne un apport de 30% minimun fait considérablement baisser le taux

l'achat en viager

DEFINITIONLa vente en viager combine la vente d'un bien et la constitution d'une rente viagère au profit du vendeur pour paiement de tout ou partie de son prix. Cette rente prend fin au décès du vendeur. Pourquoi vendre en viager ?Vendre en viager permet de s'assurer une rente jusqu'à la fin de ses jours. Les revenus procurés par la vente sont généralement plus importants que si le logement était mis en location. Le viager peut être libre ou occupé :Si le vendeur occupe le logement à la vente, il est assuré de pouvoir continuer à l'occuper aussi longtemps qu'il le désire.Le montant de la rente tient compte de l'occupation ou non du logement.Si le logement est loué à un tiers au moment de la constitution du viager, les loyers sont perçus par l'acheteur sauf si le vendeur demande de conserver l'usufruit de ce bien. En ce qui concerne les réparations, charges et impositions, il existe quasiment les mêmes obligations entre l'acquéreur et le vendeur qu'entre un propriétaire et un locataire. Cette répartition pourra être précisée dans le contrat.Pourquoi acheter en viager ?Acheter en viager permet d'accéder à la propriété mais en pariant sur la durée d'une vie humaine. Cela permet de devenir propriétaire et se loger lorsqu'on ne dispose pas d'un apport suffisant mais seulement de revenus permettant un paiement échelonné.Il s'agit aussi d'un placement à long terme qui peut être bonifié par des plus values, éventuellement résultant du décès prématuré du vendeur.Le prix de la vente en viagerIl n'est pas toujours constaté exclusivement par une vente viagère. Le versement d'une partie importante du prix est pratique courante. Ce versement appelé "bouquet" a une incidence directe sur la détermination de la rente dont le calcul est effectué sur la partie résiduelle. Le bouquet se négocie au même titre que le montant de la rente et sa périodicité. Le prix est un élément essentiel de la vente et le calcul de la rente doit être en rapport avec la valeur réelle du logement. Le montant équitable de la rente se détermine en fonction de trois éléments principaux : - la valeur du bien vendu compte tenu des éventuelles réserves de jouissance du vendeur- l'âge du crédirentier qui permet de déterminer son espérance de vie- le taux hors inflation auquel serait normalement prêté un capital équivalent à la valeur du bien.Le complément de ressources que se fait le vendeur avec cette vente en viager ne doit pas être annulé par une inflation importante d'où l'intérêt de l'indexation. A défaut de telle clause la majoration des rentes viagères fixée chaque année par la loi de finances en fonction de l'année de constitution de la vente serait appliquéeLa vente en viager peut être nulle dans plusieurs cas- Décès du vendeur dans les 20 jours de la signature de l'acte, ce décès doit être du à la maladie, le vendeur en étant déjà atteint lors de la signature du contrat. - Prix insuffisant - Décès imminent du vendeur. Si l'acquéreur sait que le vendeur est atteint d'une maladie le condamnant à court terme, il aura la certitude de ne devoir verser la rente que très peu de temps, l'aléa du contrat disparaît alors, entraînant la nullité de la vente. Comment conclure un viager ?L'avant contrat d'une vente en viager peut être réalisé sous seing privé. L'acte définitif est conclu devant notaire, puis inscrit et publié à la conservation des hypothèques. A noter que la rente viagère bénéficie d'un abattement fiscale de 30 à 70 % selon l'âge du crédirentier lors du premier versement. Comme dans une vente classique, l'acquéreur devient propriétaire du bien dès signature. Il est donc libre de le revendre avant le décès du vendeur sans avoir à demander l'autorisation de ce dernier.

La location Vente pour votre credit immobilier

DéfinitionLa location accession permet à une famille de devenir propriétaire de son logement sans avoir à "sortir" d'argent au départ, en payant donc une location et en étant propriétaire au terme du contrat de location selon des modalités définies au départ. Concrétement au lieu de payer l'intégralité du prix de vente tout de suite à l'achat du bien, il va s'écouler une période où le futur propriétaire va payer son logement sous forme de loyer et d'épargne pour se constituer une avance. L'intérêt étant de pouvoir être propriétaire plus rapidement puisque l'épargne sera constitué pendant l'occupation du logement au lieu d'être faite dans une banque et d'attendre d'en avoir assez pour acheter ! Comment ça marcheUn contrat doit être établi et doit mentionner la date d'entrée dans les lieux et la durée de période de location ainsi qu'un état des lieux. Le locataire accédant bénéficie alors du droit d'occuper le logement et de se voir réserver le logement pendant toute la période de jouissance et en contrepartie le locataire accédant versera une redevance et non pas un loyer.Cette redevance comprend :- Une part correspondant au droit d'occupation du logement (l'équivalent du loyer) - Une part d'épargne capitalisée qui est constituée pour l'apport personnel Le montant de la première part doit représenter l'équivalent d'un loyer "normal" et la seconde part doit être constituée d'un montant suffisant rendant la vente ultérieure possible. La redevance pouvant être soumise à une variation (comme un loyer classique) mais plafonnée à la variation de l'index INSEE du coût de la construction.Dès la conclusion du contrat, le locataire accédant est alors considéré comme un co-propriétaire de plein droit ( dans le cas où il y une copropriété bien entendu...) et donc assiste aux assemblées et est redevable de toutes les charges à l'exception de la solidité de l'immeuble, de la toiture et de l'étanchéité qui elles restent à la charge du vendeur.changement de propriétaireAu terme de la période de location accession le locataire accédant peut alors :- devenir propriétaire - renoncer à l'achat Le notaire ayant passé l'acte sera alors le meilleur interlocuteur pour vous indiquer quelle est la procédure écrite à mettre en place pour exercer les options ci dessus.Rupture du contratLe locataire accédant peut renoncer à l'achat ou bien le vendeur s'opposer à la vente et dans ce cas des indemnités peuvent être aplliquées.Dans tous les cas, il n'y aura jamais d'indemnités si le locataire accédant : - N'obtient pas le prêt nécessaire au paiement du Prix restant dû - N'accepte pas la réévaluation du prix de vente provoqué par des travaux d'amélioration réalisés par le vendeur. Sinon il existe des pénalités qui vont de 1 à 3% du prix de vente initial en cas de rupture du contrat par le locataire-accédant et de 3% du prix de vente si la rupture vient du vendeur. Dans ce dernier cas le vendeur doit également rembourser les sommes perçues au titre de l'épargne majorées de l'intérêt légal. Les sommes versées au titre du loyer lui restant acquises.

caution bancaire pour payer l'acompte au compromis

Lors d'un achat immobilier, la signature de la promesse de vente entraîne le versement d'une indemnité d'immobilisation, d'environ 10% du bien. L'acquéreur peut demander à sa banque de verser pour lui la somme.Mais attention, la caution bancaire ne peut bénéficier qu'aux bons clients.L'achat d'un bien immobilier s'accompagne généralement du versement lors de la signature de la promesse de vente d'une indemnité d'immobilisation comprise entre 5 et 10 % du montant du bien. Pour lui éviter d'avoir à débourser cette somme, l'acquéreur peut demander à sa banque ou à un établissement financier de se porter caution du montant de l'indemnité. Il n'a plus besoin dans ces conditions de vendre un placement pour payer l'indemnité, ce qui lui permet de faire fructifier son épargne trois mois supplémentaires, délai moyen entre la signature de la promesse et l'acte définitif de vente, ou encore de prendre un crédit relais en attendant de percevoir par exemple le produit de la vente de son ancien bien. Pour le vendeur, pas de changement! La caution délivrée par l'établissement financier lui garantit le paiement de l'indemnité. De toute façon, il ne percevait pas l'indemnité qui était conservée par le notaire dans un compte séquestre.Le recours à la caution est très peu répandu. Même si, dans son principe, il peut concerner tous ceux qui ont un patrimoine au moins égal à l'indemnité, il est en pratique réservé aux transactions d'un montant élevé et à des clients triés sur le volet.Les banques ne sont pas les seules à faire de la résistance. "Les particuliers nous le demandent effectivement de plus en plus mais nous résistons, admet Christian Lefebvre, notaire à Paris. Si les 10% d'indemnité d'immobilisation représentent moins de 60 000 €, le refus est de toute façon assuré!" Il faut dire que les professionnels n'ont guère intérêt à ce que cette pratique devienne trop courante. "Le compte séquestre est une garantie plus forte en cas de litige, explique Alain Lieutaud, président de la commission transactions à la Cnab. La caution bancaire profite certes à l'acquéreur qui peut détenir ses fonds jusqu'à la signature de l'acte authentique de vente mais, en cas de litige entre les différentes parties, les recours seront très compliqués et très longs..." Les notaires proposent de plus en plus souvent de couper la poire en deux: lorsque les 10% représentent une somme significative, l'acquéreur peut verser effectivement 5% et demander une caution sur les 5% restants.Si le principe de la caution vous séduit, prenez donc les devants et contactez votre conseiller bancaire. La banque vous demandera copie du projet de promesse de vente. Ce n'est qu'après l'examen de ce document et en fonction de votre dossier personnel (revenus, portefeuilles et antécédents bancaires) que la banque acceptera ou non de vous accorder la caution. "Les banques exigent souvent comme couverture 100% du montant de la caution s'il s'agit de placements monétaires et 120 voire 150% s'agissant d'un portefeuille actions en raison du risque de baisse des marchés", observe Dominique Hartog, directeur général adjoint de Véga Finances. Celui-ci conseille en outre de négocier avec la banque la possibilité d'arbitrer les lignes du portefeuille.La caution n'est pas gratuite. L'établissement prend une commission généralement comprise entre 0,5% et 1,5% (hors TVA) du montant de la caution prorata temporis. Elle est, d'autre part, limitée dans le temps à la durée séparant la promesse et l'acte de vente.